La classe virtuelle synchrone : simulant une classe réelle, elle permet de diffuser un cours à une date et à une heure donnée, à des apprenants éloignés géographiquement à l’aide d’une solution réseau. Les usages de la classe virtuelle peuvent être très variés : conférence, cours magistral, étude de cas, tutorat etc. Elle peut être liée à un métier spécifique, une tâche ciblée, une formation théorique ou même à la recherche de pratiques professionnelles. On peut différencier les applications centrées sur le formateur (cours magistral, conférence), de celles centrées sur l’apprenant (travail collaboratif, travaux dirigés, tutorat). Néanmoins avant de se lancer dans la formation par classe virtuelle, les instructeurs doivent apprendre à organiser et à conduire une session en temps réel.
Pour préparer une classe virtuelle, un certain nombre de points doivent être étudiés attentivement. On peut les répartir au sein de quatre étapes :
Préparer le contenu d’une classe virtuelle synchrone
adéquation de l’outil utilisé
Le système doit concorder avec les usages que l’instructeur souhaite mettre en œuvre. La première question est de savoir si le cours ou la partie du cours peut être passé en classe virtuelle. Certaines activités de formation ne peuvent pas être réalisées en ligne (examen de certification) ou bien l’événement synchrone peut ne pas correspondre aux besoins pédagogiques (étude individuelle de documents). Il est ensuite essentiel de définir les buts d’apprentissage de la formation et par enchaînement les stratégies pédagogiques à conduire au sein de la session de classe virtuelle. Selon que la formation a trait aux informations verbales, aux habiletés intellectuelles, aux habiletés motrices, aux attitudes ou aux stratégies cognitives, l’instructeur adopte une approche différente et ainsi choisit les fonctionnalités qu’il doit utiliser au sein de l’outil.
Un parcours structuré
Le parcours de la session doit s’enchaîner parfaitement. Le plan de la formation doit être établi et des repères doivent être fournis aux apprenants. En effet, il est plus difficile de percevoir rapidement qu’un apprenant est perdu au sein d’une classe virtuelle.
Contenu multimédia
L’instructeur doit profiter des moyens pédagogiques offerts par l’outil multimédia. La présentation intégrée à la session peut contenir une grande interactivité. Il faut donc penser à incorporer des objets divers (images, schémas, sons, animations etc.). L’usage des liens hypertextes permet une nouvelle organisation des présentations classiques. Le contenu peut être moins linéaire et composé d’unités hiérarchisées. Penser également à utiliser la richesse d’Internet.
Importance de l’ergonomie
Une attention particulière doit être porté à l’ergonomie des contenus. La lisibilité doit être garantie, les règles qui s’appliquent aux effets multimédias respectées. Il faut également penser aux performances technologiques des postes client (temps de réponse, versions de navigateur etc.) ainsi qu’aux principes d’accessibilité (couleurs, résolution des images, player etc.).
Exemples d’outil de classe virtuelle synchrone :
le service de classes virtuelles de apps.education.fr
Fonctionnalités type d’une classe virtuelle
- Chat public ou privé
- Audio
- Vidéo
- Sondage
- Quiz
- Présentation (contenu multimédia)
- Tableau blanc
- Partage d’application
- Web Tour
- Demande de parole
- Symboles de compréhension
- Phrases pré-enregistrées
